Hugues le Roux a écrit dans son livre Gens de poudre :
« Tous les officiers étaient prêts à se faire tuer sur un geste de Carbuccia, le Père la Légion. « Nous avions pour chef Carbuccia, notre brave, intelligent, loyal et intrépide colonel, adoré de ses soldats pour sa justice et son intrépidité. La (...) >suite
Si le Sahara a pu être pacifié rapidement, sans trop de difficultés, de sacrifices en vies humaines, en argent, ce fut grâce aux compagnies de méharistes, ingénieusement organisées et employées. Mais quels que fussent le courage et l’ingéniosité des chefs, ils n’auraient rien pu faire s’ils n’avaient eu (...) >suite
L’armée d’Afrique a longtemps conservé le souvenir des hardis coups de main de Jean-Luc Carbuccia. Celui de Narah est demeuré légendaire. Ayant appris, le 27 avril 1849 que le cheikh de Narah avait été assassiné par ses administrés, et voulant étouffer le feu avant qu’il n’éclatât, il quitte brusquement (...) >suite
Jean-Luc Carbuccia (1808-1854), frère cadet du précédent (1803-1854) entre à Saint-Cyr à 17 ans et en sort, deux ans plus tard, sous-lieutenant au 17e de ligne. Sa carrière, écrit Mme Sébastien Silvani, va être « courte, brillante, glorieuse, utile à l’armée et aux sciences ».
Embarqué le 11 mai 1830 (...) >suite
Horace Carbuccia (1804-1863), fils aîné d’Antoine Carbuccia (1753-1831), deviendra président de la cour impériale de Bastia et maire de cette ville. Il présidera le Conseil général de la Corse. >suite
Antoine Carbuccia (1753-1831) remplacera son père Horace au Royal Corse, où il gagnera à son tour la Croix de Saint-Louis. Capitaine-commandant en 1792, il émigre à la chute de la monarchie et, en compagnie de plusieurs officiers corses, rejoint le comte de Buttafuoco, maréchal de camp, chargé par (...) >suite
Au XVIIIe siècle, les Corses étaient célèbres dans l’Europe entière par leur héroïque résistance aux Génois. « En 1738, écrit Louis Suzane, historien de l’ancienne, infanterie française, Gênes voulut imposer aux Corses des conditions si dures que la France indignée, dut les prendre, sous sa protection et (...) >suite
La particule « de » figure sur les brevets de lieutenant, capitaine-commandant et chevalier de Saint Louis, du grand-père du général Carbuccia ; (Horace) (1714-1778) et son père : (Antoine) (1683-1759), et dès lors sur de nombreuses pièces officielles françaises du XVIIIe siècle. Cette particule n’est (...) >suite
Horace de Carbuccia, issu d’une ancienne famille corse, est né à Paris le 1er mars 1891.
Docteur en droit de la Faculté de Paris, étudiant à l’Université de Heidelberg et à l’Institut français de Florence, Horace de Carbuccia, quand éclate la guerre de 1914, est mobilisé dans l’infanterie. Il est blessé (...) >suite